Pourquoi un Ciné Débat sur « La Laïcité » ? Parce qu’elle est la clef de voûte de l’édifice républicain, le fondement institutionnel des libertés individuelles et de l’égalité des droits, et qu’elle constitue, aujourd’hui comme hier, l’assise indispensable de la paix civile. L’actualité en France, en Europe et au-delà, montre combien s’imposent d’urgence les principes de Laïcité qui qui rejettent tout cléricalisme, tout intégrisme, tout nationalisme conquérant, tout racisme et qui s’opposent à toute référence religieuse ou dogmatique pour les lois et les institutions publiques .
La laïcité n’est pas tournée vers le passé mais vers le futur. L’exigence de liberté et de responsabilité qu’elle porte concerne tous les champs de la société, tous les problèmes de la vie. Et son horizon s’étend à mesure que s’enrichissent nos connaissances et que s’élargit la démocratie. Porteuse de l’avenir, elle libère l’intelligence, s’adresse à toutes les femmes et à tous les hommes, et peut, seule, aujourd’hui, nourrir et conduire la marche de tous les peuples vers le savoir, le mieux-être, la paix et la liberté.
Le Ciné Débat commencera par la projection du superbe film documentaire : « No Land’song » de Ayat Najafi qui a obtenu le Prix du meilleur documentaire au Festival des films du monde de Montréal.
Synopsis du film : En Iran, depuis la révolution de 1979, les chanteuses ne sont plus autorisées à se produire en soliste, du moins devant un parterre composé (en partie) d’hommes… Voulant rendre hommage aux grandes artistes des années 1920, Sara Najafi, une compositrice de Téhéran, est déterminée à faire revivre la voix des femmes. Défiant la censure, elle veut organiser un concert pour des chanteuses solistes et rouvrir un pont culturel entre Paris et Téhéran. Elle invite Élise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathouthi à venir rejoindre Parvin Namazi et Sayeh Sodeyfi dans leur combat. Durant deux ans et demi, Sara se voit opposer des refus, des réunions régulières au ministère de la Culture mettant en lumière la logique et l’arbitraire du système. Mais jusqu’où aller trop loin ? La solidarité interculturelle et le pouvoir révolutionnaire de la musique triompheront-ils ? Thriller politique et voyage musical, No Land’s Song ne perd jamais de vue son véritable centre – la voix des femmes.
Là où la religion et l’état, les institutions ne font qu’un, la liberté de conscience, le droit des femmes, les arts et de la culture sont mis à mal… La Laïcité garantit les bases d’une société de justice et de liberté en assurant l’égalité des droits et en favorisant l’épanouissement libre et responsable de chacun, dès l’enfance.
Banquier pendant une vingtaine d’années, Jacques Servia décide ensuite de se consacrer au monde associatif, à l’Economie Sociale et Solidaire. Très engagé dans la Cité, il mène un combat pour la laïcité et la liberté de conscience. Au travers de plusieurs fonctions électives, il porte cet engagement au travers de livres et de conférences. Il est président du Comité Laïcité République et fut secrétaire-général et vice-président de la Fondation du Grand Orient de France.
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